3 minutes 10 mois

En tant qu’adolescente, il est profondément bouleversant de constater à quel point la violence à notre encontre est répandue dans le monde.

Que ce soit la violence physique, sexuelle, psychologique ou économique, ces formes d’abus affectent des femmes de tous âges, origines et milieux sociaux. Cette réalité pèse lourdement sur nos épaules et façonne nos interactions quotidiennes, nos choix et nos craintes.

Pourtant, malgré ces défis, je suis encouragée par les mouvements de prise de paroles tels que #MeToo et #BalanceTonPorc qui ont permis aux femmes de partager leurs histoires, de briser le silence et de réclamer justice. Ces mouvements ont mis en lumière l’ampleur du problème et ont incité de nombreux pays à revoir leurs lois, leurs politiques et leurs pratiques pour mieux protéger les femmes.

Il est impératif que nous remettions en question les normes culturelles, les attitudes et les comportements qui perpétuent ces abus.

Cependant, il reste beaucoup à faire. Pour véritablement éliminer la violence à l’encontre des femmes, il est impératif que nous remettions en question les normes culturelles, les attitudes et les comportements qui perpétuent ces abus.

L’éducation, la sensibilisation et le soutien aux survivantes sont des piliers fondamentaux pour mettre fin à cette violence. En fin de compte, j’aspire à un monde où les femmes pourront vivre sans craindre la violence, où l’égalité des genres ne sera pas seulement une aspiration, mais une réalité concrète.

J’espère que nous pourrons créer un monde meilleur pour les générations futures.

Cela nécessitera un engagement collectif, une volonté politique et un changement culturel profond à tous les niveaux de la société. J’espère sincèrement que, par nos actions, nous pourrons créer un monde meilleur pour les générations futures.

J’espère vraiment que nous réussirons à créer un monde où les femmes pourront vivre sans craindre la violence, où l’égalité des genres ne sera pas seulement un idéal, mais une réalité concrète pour toutes.

Wiam, TASSPA (Terminale accompagnement, soins et services à la personne) avec l’aide de son frère de 22 ans.

Photo : Marche contre les violences sexistes et sexuelles à Paris le 23 novembre 2019. Une énorme mobilisation. Entre 50.000 et 100.000 personnes – Jeanne Menjoulet, Wikimedia Commons.