Je suis convaincu que pour trouver son bonheur, il faut s’affranchir des cadences de la vie moderne.
De l’école jusqu’à la retraite, nos vies sont dictées à la lettre. Dès l’école, on est forcés à se réveiller tôt le matin puis suivre des cours pendant des heures et enfin rentrer chez soi. Mais une fois arrivés à la maison, nous ne sommes pas libres, nous avons des devoirs à faire. C’est tous les jours en boucle les mêmes cadences, semaine après semaine, mois après mois, année après année jusqu’à arrêter l’école lorsqu’on n’en peut plus.
Les vacances ? On est obligés de réviser pour obtenir des diplômes (brevet, bac, etc.). Résultat, on ne sort pas ou peu et ça dès notre plus jeune âge.
Une fois Les études terminées, vous travaillez de longues journées comme un robot.
Puis arrive le moment où, enfin, nous finissons l’école. Nous devons nous empresser de trouver un travail ou une alternance. On se prépare alors à passer plusieurs entretiens dans le même mois, la même semaine, voire le même jour : CV, lettre de motivation, etc.
Puis, après avoir été enfin pris quelque part, vous commencez de longues journées à travailler comme un robot dans un job que la plupart du temps beaucoup n’aiment pas ou peu car ce n’est pas le métier qu’on avait envie de faire. Et on sretrouve finalement, peu après l’école, dans une nouvelle boucle qui débute jusqu’à la retraite.
Contre une vie machinale, ne pas suivre les rythmes de vie tous les autres.
C’est ce qui s’appelle une vie machinale. Et ces personnes qui avaient pourtant des 20/20 à l’école et des bacs+5, et à qui on assurait qu’ils auraient une vie remplie de réussite, sont maintenant admiratives d’anciens élèves de leur classe, qui étaient vus comme des cancres ou des personnes destinées à rater leur vie, sont au même moment au sommet de leur vie dans le métier de leur rêve (footballeur, basketteur, chanteur, etc….).
Bref, je pense sincèrement que s’affranchir des cadences de la vie, quand on a un objectif bien précis en tête et beaucoup de détermination, est souvent bien meilleur que de suivre les rythmes de vie de tous les autres.
Salia, THRB (hôtellerie restauration)
Photo : Pixabay.
Article paru dans Tous Auffray Mag, numéro 5 – janvier 2025.