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Le Musée National de l’Histoire de l’Immigration permet aux établissements de profiter de leur
excellente exposition “Paris-Londres, Music Migrations (1962-1989)” qui s’était tenue en 2019-2020.
Une occasion que n’a évidemment pas ratée le CDI pour l’accueillir en mars à René Auffray.

L’exposition parle de l’immigration à différentes époques et des diverses cultures à travers le monde. La musique permet d’exprimer l’histoire, le vécu, la culture et les sentiments des gens d’origine étrangère arrivant en France ou au Royaume-Uni. Ces personnes ont apporté de nouvelles influences dans les cultures musicales françaises et britanniques. La musique a été utilisée pour lutter contre les idéologies et les préjugés : c’est un instrument de dénonciation.

Après la Seconde Guerre mondiale, il y a eu un pic de naissance, le baby-boom. Ces enfants ont grandi et des post-coloniaux (des gens qui venaient des anciennes colonies) sont arrivés, il y a donc eu une hausse de population.

Aujourd’hui, avec Aya Nakamura, on voit que les discriminations persistent, puisque certains refusent de la voir chanter pour l’ouverture des Jeux Olympiques.

Les post-coloniaux ont fait face à des discriminations sur leur lieu de travail et dans la société. Dans les années 70, à travers la musique, ils combattent les injustices par exemple avec le rock.

Dans les années 80 il y a l’influence de Bob Marley ou des mouvements comme « Rock against racism ». Actuellement, avec Aya Nakamura, on voit que les discriminations persistent puisqu’elle n’est pas acceptée et que certains ne veulent pas qu’elle chante pour l’ouverture des Jeux Olympiques.

Sidi h’bibi – Mano Negra – 1989. Titre de la “Playlist 6 : Les héritiers, du Punk à la Zulu Nation” du studio de musique du Musée national de l’histoire de l’immigration.

On peut aussi prendre les exemples de Kerry James ou de Médine qui composent des musiques en s’inspirant des sonorités du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne et qui dénoncent les mauvaises conditions de vie.

L’exposition était intéressante car elle permet de découvrir différents styles musicaux et cultures de chaque pays, à différentes époques, avec deux questions toujours d’actualité : comment les immigrés arrivent à s’intégrer dans la vie sociale en France et comment ils arrivent à l’enrichir ?

Les élèves de Terminale C

Grand merci aux animatrices du MNHI : Wassimat Mohamed Moughny et Lisa Belabed.

Photos de l’article : panneaux de l’exposition au CDI – Guillaume Bordet.


Article paru dans Tous Auffray Mag, numéro 4, avril 2024.